Les journées de l'économie
Je reviens juste de Lyon, où viennent de s'achever les premières journées de l'économie.
C'était intensif : 8 à 9 heures de conférences par jour, mais intéressant, et même souvent passionnant, à l'image de la conférence sur les crises financières animée par P. Artus.
Le succès de l'événement, car c'est incontestablement un succès, doit autant à la remarquable organisation (bravo à Pascal Le Merrer, ça doit demander une énergie fantastique d'organiser un truc pareil) qu'à la qualité des intervenants : P. Artus, M. Aglietta, J. Pisani-Ferry, C de Boissieu, pour n'en citer que quelques-uns.
Accessoirement, c'était aussi des soirées sympas dans les « bouchons » lyonnais, des nuits courtes (trop), un beaujolais nouveau fort dignement fêté quartier Saint-Jean, et l'occasion de retrouver des collègues de Lille. Bref, tous les ingrédients étaient réunis pour un séjour parfait.
Seule ombre au tableau : le voyage. Penser qu'il était possible de rallier Lyon en train en partant de Saintes, et en moins de 8 heures, relevait de la plus grande naïveté. Je l'ai appris à mes dépens. Deux itinéraires étaient possibles : je pouvais passer par Paris, solution la plus rapide, mais aussi la plus coûteuse, avec en prime un changement de gare ; où changer de train à St Pierre des corps, ce qui avait l'avantage de diminuer à la fois le nombre de kilomètres et la dépense. Mais il me fallait accepter l'idée de passer près de 5 heures dans un train tout droit sorti de la première révolution industrielle. Comme je ne recule devant rien, j'ai opté pour les deux solutions : S-Pierre des corps à l'aller et Paris au retour.
J'ai tiré de ce séjour à Lyon plusieurs conclusions :
- - L'économie est décidément une matière passionnante, ce que je savais déjà.
- - Lyon est une ville qui vaut le détour, et que je reviendrai visiter un de ces quatre.
- - Les spécialités culinaires lyonnaises sont un vrai cauchemar pour quiconque n'aime pas les abats, ce qui est mon cas. Heureusement, leur gratin dauphinois est fantastique.
- - Les collègues de Nantes sont des gens très sympas.
- - Plus jamais je ne changerai de train à St-Pierre des Corps.
Dès que j'aurai quelques minutes, je reviendrai sur le contenu des conférences, mais avant cela il faut que je récupère. Bonne nuit.